Phèdre

Griechische Myhtengestalt musikalisch inszeniert

Am Freitag, den 22. November 2013 um 20 Uhr im Jünglingshaus Eupen
Text: Yannis Ritsos / Konzept: Marianne Poussuer & Enrico Bagnoli in Französisch mit deutschen Übertiteln – 60 Minuten

Phèdre – angelehnt an die griechische Mythengestalt Phädra – erzählt die Geschichte einer leidenschaftlichen und aussichtslosen Liebe einer Frau mittleren Alters, die an der unerwiderten Liebe zu einem viel jüngeren Mann zerbricht. Marianne Pousseur, Tochter des berühmten belgischen Komponisten Henri Pousseur und Dozentin für Gesangskunst am Brüsseler Konservatorium, spielt und spricht Phädras Monolog auf beeindruckende Art und Weise. Enrico Bagnoli, Licht- und Bühnenbilddesigner, erschafft durch seine visuellen und auditiven Installationen eine hypnotisierende Atmosphäre.

Phèdre – inspiré par la mythologie et la tragédie antique – est l’histoire d’un amour – sans issue possible. Une femme est passionnée par un homme plus jeune qu’elle. Un de ses désirs qui nous ronge, nous fragilise et nous accompagne vers la mort. Avec force et justesse, le poème rend hommage à tous ces hommes et femmes dont les amours sont interdits. Servie par un dispositif visuel, sonore et technique époustouflant, la chanteuse et comédienne seule en scène impressionne par le dynamisme de sa performance. Une scénographie « temporelle » qui se marie parfaitement avec les ombres et lumières récurrentes dans la poésie de Ritsos. www.khroma.eu

Im Rahmen des künstlerischen Kooperationsprojektes  von TOTAL THEATRE, an dem sechs Partner aus der Großregion beteiligt sind, ist die Produktion PHEDRE in allen Partner-Einrichtungen zu Gast.

Hintergrund
Theseus hatte den Minotaurus auf Kreta besiegt. Bei seiner Rückkehr sollte er die älteste Tochter des Minos, Ariane, zur Frau nehmen. Minos hatte sie jedoch auf die Insel Dia verbannt. Ihr Bruder, Deukalion, der gemeinsam mit Theseus gegen die Amazonen gekämpft hatte, schien ihm nicht das Wort gehalten zu haben, als er ihm nun seine jüngere Schwester Phädra zur Hand gab. Sicherlich, um die Verbindung zwischen Athen und Kreta aufrecht zu erhalten. Hippolytos, unehelicher Sohn von Theseus und der Amazonenkönigin, wurde von seinem Vater nach Trosien geschickt, um den Thron von seinem Großvater Pittheus zu bestreiten. Der ausgezeichnete junge Jäger Hippolytos baute dort einen Tempel zu Ehren der Jagdgöttin Artemis. Diese Geste missfiel der Liebesgöttin Aphrodite und sie entflammte bei Phädra eine Leidenschaft für ihren Schwiegersohn Hippolytos, welcher von jeglicher körperlicher Liebe völlig abgeneigt war. In Abwesenheit ihres Mannes gestand Phädra ihrer Amme ihre Liebe zu Hippolytos und schrieb ihm wenig später einen Brief. Der junge Mann war empört über die Avancen seiner Stiefmutter und wies sie zurück. In ihrer Auswegslosigkeit schrieb sie einen Abschiedbrief an ihren Mann, in dem sie behauptete, Hippolytos hätte versucht sie zu vergewaltigen und erhängte sich. Als Theseus zurückkehrte verfluchte er seinen eigenen Sohn und befahl Poseidon ihn zu töten. In dem Moment, als der Junge von einem Seeungeheuer überfallen wurde, erfuhr sein Vater von Artemis über dessen Unschuld. In den letzten Sekunden vor seinem Tode versöhnte sich der Vater mit seinem sterbenden Sohn.

L’histoire
Lors de sa venue en Crète pour tuer le Minotaure, Thésée avait promis d’épouser Ariane, la fille aînée de Minos, mais il l’avait abandonnée sur l’île de Dia. Son frère, Deucalion, qui participa en même temps que Thésée à la guerre contre les Amazones, ne sembla pas lui en avoir tenu rigueur puisqu’il lui proposa la main de sa sœur cadette, Phèdre, sans doute pour resserrer les liens entre Athènes et la Crète. Hippolyte, fils d’une union tourmentée de Thésée et de la reine des Amazones, fut envoyé par son père à Trézène en Argolide pour revendiquer le trône de son aïeul Pitthé. Ce jeune homme qui était un excellent chasseur construisit un temple à la déesse Artémis. Aphrodite, déesse de l’Amour, humiliée par le geste d’Hippolyte qui par ailleurs dédaignait les plaisirs de la chair, fit naître chez Phèdre une folle passion pour son beau-fils. Phèdre n’osa pas révéler cette passion à son beau-fils mais elle se confia à sa nourrice qui lui conseilla d’envoyer une lettre à Hippolyte lui avouant son amour. Hippolyte, horrifié, repoussa les avances de Phèdre et vint l’accabler de reproches dans ses appartements. Phèdre, se voyant délaissée, accusa son beau-fils d’avoir cherché à la violer et se pendit en laissant une lettre dénonciatrice pour son mari. Lorsque Thésée revint à Trézène, croyant à la lettre calomnieuse de son épouse, lança des imprécations terribles contre son fils et demanda à Poséidon qui lui avait promis d’exaucer trois vœux, de faire périr Hippolyte. Le jour même, alors que le jeune homme conduisait son char le long de la côte, Poséidon envoya un monstre (un énorme chien de mer ou un gigantesque taureau blanc) qui effraya les chevaux et son char se fracassa contre les rochers. Mortellement blessé, Hippolyte fut ramené à son père, qui avait appris entre-temps par Artémis que son fils était innocent. Hippolyte mourant et son père se réconcilièrent.

Presse:

Tageblatt_18112013

LeSoir_09112013

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